Il semble y avoir péril en la demeure. L’organisation non gouvernementale internationale d’activisme en ligne, Avaaz.org, est en mode alerte alors qu’elle lance une pétition qui a pour cible un million de signatures d’ici le samedi 15 septembre. Le but : mettre du plomb dans l’aile des négociations de l’Accord de Partenariat Trans-Pacifique (TPP : Trans-Pacific Partnership) qui vise à intégrer les économies de plusieurs pays des Amériques — dont le Canada et les États-Unis —, l’Australie et des pays d’Asie — dont le Japon.
Là où le bât blesse, c’est que cet accord, au-delà des questions strictement économiques, serait possiblement dangereux entre autres au niveau de la gratuité d’Internet, des lois sur la santé, de l’environnement, des lois anti-tabac, des médicaments bon marché et de la liberté d’expression sur le web. Donc, pour Avaaz.org, c’est tout bonnement un « coup d’État des firmes multinationales ».
D’ailleurs, dans un communiqué de presse publié le 6 septembre dernier, Amnesty International faisait une mise en garde contre cet accord qui, selon des « informations qui ont filtré », donne « à penser qu’il reprend certains des objectifs inscrits dans l’Accord commercial anti-contrefaçon (ACTA), qui a fait l’objet de vives critiques. » Et aux États-Unis, c’est carrément la panique :
Contrairement à la question que je soulève dans mon titre, cet accord ne sera pas la fin du monde libre, puisque justement cet accord n’est pas mondial, mais il semble que ça pourrait être le début de quelque chose qui pourrait y mener. Comme on dit, dans le doute, on demande, mais étant donné que ces négociations se veulent secrètes, il n’y a pas grand-chose à faire d’autre que de montrer que notre avenir nous intéresse, donc de signer la pétition d’Avaaz.org et de relayer l’information.
Pour ma part, c’est fait.
